J'ai passé un weekend absolument atroce et le cauchemar continue. Une douleur lancinante dans la jambe ainsi que dans le bas du dos m'a littéralement clouée sur place. Je n'étais que douleur et gémissements plaintifs. Formidable pour la St Valentin, n'est ce pas ? Impossible d'aller au travail, j'ai donc pris un rendez-vous chez le médecin, histoire de confirmer ce que je redoutais : le nerf sciatique.
Après 1h40 de retard sur l'horaire, je suis enfin passée dans le cabinet de la hippie qui me sert de médecin. J'étais en colère, je déteste attendre. Surtout quand je me dis qu'à cette heure-ci, je pourrais déjà être chez moi. Bref, impossible d'être en colère très longtemps parce qu'elle portait ce pull immonde que l'on ne voit que dans le début de Bridget Jones. Oui, celui avec le cerf enfantin mais un peu flippant.
Confirmation : le nerf sciatique. Sauf que cette fois, je me suis prise une très très grosse claque dans la figure. Je sais m'avouer vaincu quand la chose est avérée, je ne suis pas de mauvaise fois. La sagesse de la pré-trentaine, dirons-nous. Le problème, ce n'était pas tant le nerf sciatique en soi. Mais bel et bien mon poids. J'ai toujours été ronde mais en toute objectivité, depuis quelques temps, j'ai complètement cessée de me battre.Trop fatiguée pour ça, je crois. J'ai perdu le Spirit, mon Mojo. Cette saine jalousie compétitive qui fait que nous, les femmes, sommes des femmes. Je me suis complètement relâchée et ça, c'est vraiment pas bien du tout.
Bien que je ne sois pas convaincue qu'il soit humainement possible d'être toujours au top sans finir shooté aux valiums, je crois qu'il y a un service minimum. J'ai clairement laissé tomber. Il faut absolument que je reprenne les rennes sous peine de finir droit dans le mur.
Et ça, j'en ai, mais alors, pas du tout envie !
Alice R.
